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CARÊME 2024

Pour vous accompagner pendant ce carême, la pastorale du tourisme vous propose de contempler un chemin de croix d’une église du diocèse chaque vendredi.

La représentation et la dévotion du chemin de croix sont liées à la garde des Lieux Saints confiée aux Franciscains ( les Frères Mineurs de l’Observance ) en 1312. Les Franciscains ont eu à coeur de pratiquer et de répandre cette dévotion, en particulier pour ceux qui ne pouvaient pas effectuer le pèlerinage à Jérusalem, afin d’en recueillir les bienfaits spirituels.

Jusqu’au XVIIème siècle, le nombre de stations, les scènes , le point de départ du chemin étaient assez libres ( on a pu aller jusqu’à une trentaine de stations!).

Au XVIIIème, le pape Clément XII accorde des indulgences à toutes les églises qui possèdent un chemin de croix érigé par des franciscains.

A la fin du XIXème, la popularité et la diffusion de la pratique du chemin de croix atteignent des sommets ( tous les évêques, et non plus les seuls franciscains, ont le droit d’ériger des chemins de croix ), cependant que l’usage restreint le nombre de stations à 14.

Certaines des stations ont leur origine dans le texte évangélique ( comme l’aide de Simon de Cyrène pour porter la croix ). D’autres ne relèvent que de la tradition ( les trois chutes du Christ ).

Que la méditation des souffrances du Christ, soutenue par le travail des artistes, nous unisse à Lui !

Sixième semaine

L’ œuvre de Jean Anguera, composée de 14 stations, a été installée dans cette église Saint-Aignan et Saint-Roch en janvier 2024. Ce n’est pas une création commandée par la paroisse ou la commune de Givraines, mais un don de l’artiste à la commune.

En 1982, ce Chemin de croix est une commande de la commune de Cezens, arrondissement de Saint-Flour. Patrice Harmey, architecte des bâtiments de France, a supervisé l’installation de celui-ci dans l’église Saint-Germain. À l’époque, Jean Anguera, a réalisé ce Chemin de croix en deux exemplaires, celui de Cezens en terre et un deuxième en plâtre patiné couleur terre qui était conservé dans les réserves de son atelier à Givraines

Lors du contrôle de l’état du Chemin de croix, 42 années après, il n’est trouvé que 11 stations. Jean Anguera est navré. S’agissait-il d’une perte au cours d’un déménagement ? Une destruction involontaire ?

La mairie de Cezens, interrogée sur leur Chemin de croix, indique que l’église SaintGermain a toujours le Chemin de croix et qu’il comporte 11 stations. En 1982, Jean Anguera était assez éloigné de la religion catholique, si bien qu’à l’installation 11 ou 14 stations ce n’était pas important. Il convient d’admettre que le Chemin de croix de Cezens n’a jamais été utilisé au cours d’une liturgie du Vendredi Saint mais qu’il a été installé comme élément artistique culturel.

Jean Anguera a donc créé les trois stations manquantes, ce qui permet à Givraines de bénéficier d’une œuvre artistique contemporaine de qualité avec la possibilité de suivre la passion du Christ au cours d’un office religieux le Vendredi saint.

Pèlerins ou visiteurs pourriez vous identifier les 3 stations spécialement créées à Givraines ?

Cinquième semaine

La pastorale du tourisme vous propose pour cette cinquième semaine de Carême de méditer à partir du chemin de croix de l’église de Boulay-les-Barres.

La taille des panneaux est autour de 60 cm par 50 de haut. Les scènes sont peintes  dans des tons pastels clairs sur un enduit posé sur du métal.

Si on les décroche , elles sont très lourdes.

Sur la tranche de 3 stations, on peut lire « M.MARRON, éditeur, Orléans ». Marcel Marron est décédé en 1954. Il avait repris une activité après la première guerre mondiale de statuaire et imagerie religieuse.

Cette charmante petite église reconstruite après les bombardements accueille la fête des moissons le dernier samedi d’août à 18h30.

Outre le chemin de croix, vous pourrez y admirer les trésors d’invention d’artistes anonymes locaux à partir d’épis de blé !

Bon carême et bonne méditation !

Quatrième semaine

Nous vous emmenons à l’église Saint-André de Fleury-les- Aubrais

Troisième semaine

Pour cette troisième semaine de carême, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir en le méditant le chemin de croix de l’église Saint-Marc à Orléans !

Il a été réalisé par Micheline BERTAUX, née à Paris le 17/07/1931 et décédée à Orléans, chez les Petites Soeurs des Pauvres le 26 septembre 2022.

Il est réalisé en cuirs découpés et collés, il pourrait même être »tâté » ( avec des mains propres !) par des déficients visuels !

Deuxième semaine

Pour cette deuxième semaine de carême, nous vous proposons le chemin de croix de l’église de Châtillon-sur-Loire.

De grands panneaux à hauteur de regard réhaussés de tesselles de mosaïque ( l’église est à proximité de Briare ) évoquent les 14 stations du chemin de croix.

Ils ont été réalisés entre les deux guerres ( 1914-1918 et 1939-1945 ).

La première station a été donnée par l’abbé Touzeau, curé de la paroisse à l’époque. Les autres stations ont été données par des paroissiens, dont les noms figurent souvent sur les panneaux.

Un premier tableau invite les visiteurs à méditer sur les souffrances du Christ pour s’associer à Lui.

Puissions-nous nous-mêmes contempler Jésus !

Première semaine

Pour ce premier vendredi, nous vous proposons le chemin de croix de Saint-Germain de Sougy : c’est une artiste locale méconnue, Marguerite Migeon, qui l’a exécuté dans les années 1950. Les panneaux sont larges, à hauteur des yeux d’un adulte. Les 14 scènes se déploient comme une tapisserie sur les murs latéraux. La palette de couleurs est réduite : les ocres et les verts dominent. La croix est verte ( arbre de vie?). Jésus est en blanc. Les silhouettes sont stylisées, 6 ou 7 personnages sont représentés à chaque fois. La couleur du Christ nu et mort rejoint celle de l’enduit mural qui sert de support, cependant que le linceul reste blanc.

Béatrice CAMPHUIS, déléguée à la Pastorale du Tourisme du diocèse d'Orléans.