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Le livret : Les églises du Loiret sous le vocable de Saint-Martin, parcours ligérien

Le service de la pastorale du tourisme s’est attaché à répertorier les églises situées le long de la Loire et également sous le vocable de Saint-Martin. Ce travail est rassemblé dans un livret téléchargeable.

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Les innombrables églises qui, en Europe, sont sous le patronage de saint Martin, témoignent de l’importance qu’il revêt pour la chrétienté occidentale. Si, dans le Val de Loire, beaucoup d’églises sont sous son vocable, cela tient surtout au passage des moines de Tours qui, au IXe siècle, fuirent devant les Normands avec les reliques de l’apôtre des Gaules, puis, plusieurs années plus tard, les rapportèrent triomphalement d’Auxerre. Les bénédictins ont, par ailleurs, comme nous le rappelle un chapiteau de la tour-porche de l’abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire, grandement contribué à diffuser le culte de celui qui, devenu évêque de Tours, était resté attaché à la vie monastique.

Originaire de Pannonie (Hongrie actuelle), Martin est enrôlé dans l’armée romaine. Alors qu’il est en garnison à Amiens (en 334 ?), le légionnaire romain coupe son manteau pour en donner la moitié à un mendiant. C’est le célèbre épisode de la Charité de saint Martin, si souvent représenté dans les vitraux de nos églises. Sulpice Sévère, son biographe, écrit que la nuit suivante, le Christ apparaît en songe à Martin vêtu de la partie de son manteau donnée au pauvre. Quelques années plus tard, Martin est baptisé et rejoint saint Hilaire, évêque de Poitiers. Le soldat romain est devenu soldat du Christ.

Le rayonnement qu’il acquiert dans son ermitage de Ligugé est tel que les habitants de Tours, en 371, le choisissent comme évêque. Il le reste jusqu’à sa mort, en 397, tout en continuant à vivre en moine au monastère de Marmoutier, qu’il a fondé sur la rive droite de la Loire, et en faisant œuvre de missionnaire dans tout l’Ouest de la France.